La Grèce fait elle face à un problème de surtourisme

Coucher de soleil à Santorin en août

La Grèce est une destination touristique très prisée, tout le monde le sait.

Le pays, connu pour sa riche histoire, sa mythologie « mythique », ses paysages époustouflants, ses nombreux sites classés et son art de vivre si particulier, est une destination touristique majeure, dont l’attractivité n’a cessé de croitre depuis les années 1970.

Contribuant aujourd’hui à 30% du PIB, le tourisme en Grèce est un élément clé de l'activité économique et constitue l'un des secteurs les plus importants du pays.

 En 2023, la Grèce s’est classée à la neuvième position parmi tous les pays du monde en nombre de touristes étrangers, ce qui est considérable pour un « petit » pays.

Source Statista 2024

Peuplée de seulement 10 millions d’habitants, la Grèce aura accueilli 32 millions de touristes étrangers en 2023, et en comptera probablement plus de 35 millions en 2024.

Pourquoi parler de surtourisme en Grèce ?

Rapportée à l’importante superficie (131 000 km2), aux 15 000 km de littoral et aux milliers d’îles que compte le pays, l’importante fréquentation touristique ne serait pas un problème si elle ne souffrait pas de deux défauts majeurs : d’une part son hyper concentration sur un petit nombre de destinations et de sites, et d’autre part sa répartition sur quelques mois dans l’année, en particulier juillet et aout pour le tourisme balnéaire.

Typiquement, les îles des Cyclades, avec leur carte postale de soleil et de mer, de tavernes et de maisons blanches aux volets bleus, font l'objet d'une importante pression touristique en été. Mais même là, le problème ne pénalise que quelques îles en particulier, parmi lesquelles Santorin, Mykonos et Paros.

La Grèce n’a donc pas un problème général de surtourisme mais un problème de congestion en certains lieux du pays et à certaines périodes de l’année.

Mykonos

D’autres îles sont également confrontées aux difficultés d’une concentration excessive en été : Amorgos, Rhodes, Corfou, Zakynthos, Tinos… avec son lot de problèmes compliqués à gérer (surconstruction, saturation des aires urbaines, perte d'identité et du patrimoine, dégradation de la qualité de vie des habitants, gestion de l’eau et des déchets, etc.).

Ailleurs que dans les îles, les difficultés se concentrent principalement dans le nord-est du pays pendant la saison estivale, notamment en Chalcidie près de Thessalonique, ainsi qu’à Athènes, très fréquentée en avril-mai et septembre-octobre.

Comment cette situation est-elle gérée par les autorités grecques ?

Le Premier ministre grec, Konstantin Mitsotakis a reconnu les difficultés liées à la pression excessive sur quelques destinations populaires comme Mykonos et Santorin, mais a aussi déclaré : « La Grèce n’a pas de problème de surtourisme », ajoutant que lorsque la Grèce est comparée à des pays comme l’Espagne, ou la Crète à des destinations comme Majorque, « la Grèce est dans une bien meilleure situation ».

L’État grec a d’ailleurs récemment pris des mesures pour réguler et limiter ces difficultés : restriction des permis de construire, augmentation des taxes d’hébergement, création d’une taxe sur les croisiéristes, contingentement des paquebots dans les ports, limitation du nombre de visiteurs pour certains sites très fréquentés tel que l’Acropole à Athènes, etc.

 La Grèce ne souhaite pas développer un tourisme de masse mais de qualité. Le pays fait donc d’importants efforts pour promouvoir des destinations moins connues, telles que la Macédoine ou l’Épire dans le nord, et pour encourager des formes de tourisme plus diverses telles que la plongée, la randonnée ou le tourisme itinérant.

 L’ activité de Hellenic Rides dans les roads trips à moto s’inscrit pleinement dans cette évolution.

comment ça se passe ailleurs que dans les îles en été ou à Athènes ?

Non seulement ailleurs il n’y a aucun problème de surtourisme, mais c’est même souvent le contraire car une grande partie du territoire reste méconnue et préservée du tourisme de masse, ce qui garantit une expérience authentique et très agréable.

Que ce soit dans le Péloponnèse, en Grèce continentale ou en Crète, dès que l’on s’éloigne des principaux sites d’attraction touristique, on ne rencontre plus grand monde, et c’est particulièrement le cas sur les routes que nous empruntons où vous croiserez plus de brebis ou de biquettes que de voitures !

La côte Ionienne

Et même sur les sites plus fréquentés comme ceux classés au patrimoine mondial de l’Humanité, il y en a 19 en Grèce, il y a toujours moyen d’éviter l’affluence. Nous conseillons par exemple de les visiter tôt le matin ou tard dans l’après-midi, ou encore de privilégier les sites secondaires, comme le temple d’Athéna à Delphes. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de passer par un professionnel du voyage à moto.

Pour les amateurs de tranquillité et d ‘authenticité, nos road trips de charme garantissent une expérience touristique exceptionnelle.

Chez Hellenic Rides, nos road trips à moto n’empruntent que le réseau secondaire, souvent d’excellente qualité, nos adresses sélectives privilégient les petits établissements de caractère, et nous n’aimons rien plus que de faire découvrir des lieux ou des sites originaux à l’écart des foules.

Essayez, vous ne regretterez pas.

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